| poeme de nolwenn | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:24 | |
| ═══════════════ Je suis ce que je suis Et pas ce que tu aimerais que je sois ... ═══════════════ ▄▀▄▀▄ ▀▄▀ ● ● |||| ● ● || █ █ || ● ● || █ ██ █ || ● ● || █ ██ ██ █ || ● ● || █ ██ ██ ██ ██ █ || ● ● || █ ██ ██ ██ ██ █ || ● ● || █ ██ ██ █ || ● ● || █ ██ █ || ● ● || █ █ || ● ● |||| ● ● ═══════════════ A trop vouloir On fini par ne plus rien avoir ... ═══════════════ ▄▀▄▀▄ ▀▄▀ Malgré tous mes soucis, je répondrais toujours " Oui, çà và merci " ║║╔═╦╦╦═╗ ║╚╣║║║║╩╣ ╚═╩═╩═╩══ ║╚╝╠═╦╦╗ ╚╗╔╣║║║║ ...╚╝╚═╩═╝ J'ai perdu trop de temps à accorder de l'importance à des gens qui, en vérité, n'en valais pas la peine... On oublie jamais quelqu'un On s'habitue à son absence C'est tout ╔╗╔═╦╦╦═╗ ║╚╣║║║║╩╣ ╚═╩═╩═╩═♫ . • . . • . • | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:26 | |
| Souvenirs...
Ce chant que Tu me fredonnais, Cette mélodie de Ton coeur. Non, je ne l'ai pas oublié, Tu la chantais pour mon bonheur.
Mais ce n'est plus qu'un souvenir Et je me souviens de Ta voix, De ces paroles qui m'attirent, Chante les moi une dernière fois.
Cette chanson que Tu voulais Même si c'était sur l'amour J'espère que Tu l'as gardé, Que Tu la garderas toujours.
Juste une dernière promesse, N'oublie pas ce qui fait Ta joie, Toute la douleur que Tu laisses, Ce que Tu caresses du doigt.
Ce dessin que Tu dessinais, C'était un peu Ta signature, En moi il est toujours gravé Même si c'est de la torture.
Ce coeur marqué "Ange ou Démon ?", Y-as Tu un jour répondu ? Mais que veux-Tu vraiment au fond ? Je ne sais pas, je ne sais plus. | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:28 | |
| Adieu
C'est dans ces nuitées du désert, Que tout mon esprit s'est brisé, Que mon coeur de marbre a souffert Et que tu m'as tout avoué.
Sans me l'avoir dit par écrit, Tu as enfin pu me détruire. moi qui te croyais mon amie ! Moi qui ne voulais pas te nuire !
Tu ne sais même pas pourquoi Tu as cessé notre amitié ! Mais au fond de moi, je te vois Envahie d'animosité.
La Mort ne te surpasse pas, Tu es encore plus cruelle Que tous les guerriers, les soldats, Désormais errants dans le ciel.
Dans un rêve, je t'avais vu, Toi pactisant avec le diable. Au grand jamais je n'aurais cru Que tu sois aussi exécrable !
Ne ressens-tu pas de remords ? Pourquoi n'as tu rien expliqué ? Je le sais bien, tu as eu tort, Tu ne peux changer le passé.
Mais je t'ai déjà oublié, Et tu n'es plus qu'un souvenir Flou dans mon propre sablier Du destin et de l'avenir.
Et je te fais mes adieux, J'emporte avec moi mon futur. À jamais dans les cieux ! Libérée de cette torture. | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:29 | |
| Mon amie...
Tu as su me tendre la main A cet instant ou je n'allais pas bien De nos rires, de nos confessions Est née de l'affections De notre tristesse, de notre complicité Est née notre amitié Mais il faut pas que cela reste un simple mot de six lettres
Si un jour tu es en détresse N'hésite pas a me lancer un S.O.S Même si je ne trouve pas les mots Ceux qui rendent le mots plus beaux Si aujourd'hui tes larmes son sucrées Demain elle te parraitrons salées
Mon amie tu ma secouru Alors que je me croyais perdu Mon amie tu m'as aidé Et sa je l'oublirais jamais Aussi loin que tu sois Je veillerais toujours sur toi
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:30 | |
| L'oiseau...
Avoir un splendide plumage Et bien savoir s'en servir Pas seulement pour séduire Mais pour s'en aller là haut Bien au dessus des nuages Et se dire que c'est très beau.
N'est ce pas beau De vouloir vivre Et d'être libre Comme un oiseau ?
Voyager par tous les temps, Sans penser à nos frontières Profiter de chaque moment Pour regarder, découvrir Cet horizon sur la mer Ces vagues partir et revenir.
N'est ce pas beau De vouloir vivre Et d'être libre Comme un oiseau ?
S'envoler n'importe quand Sans se demander comment Là où l'envie nous guide Pour voir une eau limpide Ou un jardin plein de fruits Pour être plus près de lui.
N'est ce pas beau De vouloir vivre Et d'être libre Comme un oiseau ? | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:33 | |
| Utopie
J'aimerais être dans un livre, Sauter des chapitres de ma vie, Que je puisse réellement vivre Oublier ce que Tu m'as dis.
J'aimerais pouvoir tourner cette page Qui me relie encore à Toi. Que Ton vent pousse mes nuages, Ce sera la dernière fois.
Pourquoi les mots de mon histoire Ne pourraient être chargés de joie ? Mes peurs sont changés en espoir Car je suis de nouveau moi.
Mais tout ceci n'est pas un conte, Ce n'était pas une illusion, Ce jour haï où j'ai eu très honte. Je ressasse ces émotions.
Manuscrit de ma vie à l'encre Rouge à cause de mon sang. Je suis une étoile filante Que l'on oublie avec le temps. | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:34 | |
| Espoir brisé
Les larmes qui peignent ma joue Ne sont pas à cause de toi. Je t'ai supplié à genoux Mais tu obéissais aux lois.
Tu as détruis mes souvenirs Ne laissant qu'un grand vide en moi. J'ai même oublié ton sourire, Et mon cœur, seul, est en émoi.
Quand je repense à toi, je pleurs. Mais ainsi sont mes émotions. Je ne maîtrise pas mon cœur, Mais j'obtiens des révélations.
Je t'en supplie ! Reste en mon âme ! Je ferais tout ce que tu veux Si tu rallumes cette flamme Qui brillait pour toutes les deux.
Avec l'âge, j'ai pris conscience De ce qui concerne la vie, Du vide en moi, de ton absence. Repose en paix au Paradis.
Dis moi pourquoi tu es partie, Délaisser à un sort funeste. Le corps séparé de l'esprit, Abandonnée des dieux célestes.
Ton âme défunte est aux cieux, Mais ne quitte jamais mon cœur, Même pour l'amour de Dieu, Je te guéris cette faveur.
Mais nous nous reverrons bientôt, Tout au fond de moi, je l'espère. Pour que tu guérisses mes maux, Maux de mon âme, mots de la Terre | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:35 | |
| Envie...
Envie d'exprimer mes sentiments envie de crier ce que je ressent
envie de sortir toutes cette souffrances juste envie de ne plus souffrir et reprendre confiance
envie d'oublier ce que l'on ma fait envie d'essuyer chaque larmes versées
juste envie d'exprimer par écrit les moments passés de ma vie
et de relater la douleur d'un coeur blessé | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:35 | |
| Mon coeur...
Mon cœur silencieusement crie Ma détresse qui est infinie Je me débats contre les démons Qui m'entraînent vers le fond...
Ne pas céder à leur appel Résister, même s'ils me harcèlent Refuser de leurs tendre la main Et de les suivre loin du chemin...
De toutes mes forces je lutte Pour éviter cette ultime chute Tout peut paraître bénin Mais un choix serait la fin...
Ne pas imaginer le pire Croire encore à l'avenir Trouver du courage, encore, Pour ne pas sombrer dans ce décor... | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:37 | |
| Quand le jour sera une nuit Que tu ne seras plus un ami Je croiserai de mes yeux ton regard Ce sera trop tôt si c'était déjà tard.
Nous pourrons ne pas parler Car nos regards s'en chargeraient. Le temps s'arrêterait brusquement Ne serai-ce que pour quelques instants
L'orage violemment grondera Mais aucun de nous ne l'entendra Nous ne serions rien que nous Et puis le monde qui s'en fout | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:38 | |
| Tuez-moi...
Laissez-moi donc en finir Je n'en peux plus de souffrir Aidez-moi à m'en aller A trouver enfin la paix
Achevez-moi je souffre trop Soulagez-moi de tous ces maux Je ne me supporte plus Je veux juste que l'on me tue
Ne me retenez pas sans fin Cela ne sert vraiment à rien Le bonheur n'est pas pour moi Je ne suis rien ici-bas
Finissez-moi enfin Terminez donc votre ouvrage Je ne suis déjà plus rien J'ai déjà fait naufrage
Vous m'avez détruite Je ne suis plus que ruines Grâce à vos humiliations gratuites Et vos critiques assassines
Abrégez mon agonie Faites donc taire mes cris Je ne suis plus que souffrance Apportez-moi la délivrance | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:39 | |
| Toutes ces choses dont j'ai rêvé : Rien n'est arrivé Toutes ces années passées à espérer : J'ai tout raté Ma vie n'a aucun intérêt Mais ce n'est que maintenant que je comprend ce que c'est, De se sentir rejetée. De n'être qu'une erreur, un fait honteux à cacher... Une fleur fanée. Comme une criminelle qui aurait été relâchée On me met de côté de peur d'être blessé Je suis une toute petite fée Totalement décolorée et dont les ailes ont été arrachées Un sentiment de déception régulier Le moindre évènement heureux est inespéré | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Ven 17 Aoû - 19:40 | |
| Allongée sur mon lit Je pense à toi Et je me dis que la vie Peut vraiment être triste parfois
J'ai envie de pleurer Je me sens mal Les larmes vont pas tarder Oh, mais c'est pas un scandale
Putain, ça va pas Je le sens au fond de moi J'ai envie de crier Mais j'y arrive pas J'ai envie de pleurer Mais j'dois pas J'ai envie de m'en aller Mais j'peux pas... | |
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Estelloue
Messages : 96 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 31 Localisation : Cormery
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Toshiro Admin
Messages : 569 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 26 Localisation : quelque part
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Sam 18 Aoû - 9:44 | |
| Il y a kelke un ke je connais mé plein que je ne connais pa ... Tu poura me donné le site de ceux que tu n as pa ecrit et me dire si tu veut bien que j enregistre ceu ke t as inventés ^^ gros bsx ma tite nana !!! ^^ | |
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Estelloue
Messages : 96 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 31 Localisation : Cormery
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Sam 18 Aoû - 20:00 | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Dim 19 Aoû - 10:38 | |
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Toshiro Admin
Messages : 569 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 26 Localisation : quelque part
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Dim 19 Aoû - 11:28 | |
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Estelloue
Messages : 96 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 31 Localisation : Cormery
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Dim 19 Aoû - 15:01 | |
| ils sont classe (les poèmes ^^) | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Dim 19 Aoû - 16:03 | |
| je trouve aussi c'est aussi pour sa que je lé é mi | |
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Noélia
Messages : 1101 Date d'inscription : 29/05/2012 Age : 27 Localisation : dans un endroit pire que l'enfer
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:21 | |
| Adieu
Hélas ! je n’étais pas fait pour cette haine Et pour ce mépris plus forts que moi que j’ai. Mais pourquoi m’avoir fait cet agneau sans laine Et pourquoi m’avoir fait ce coeur outragé ? J’étais né pour plaire à toute âme un peu fière, Sorte d’homme en rêve et capable du mieux, Parfois tout sourire et parfois tout prière, Et toujours des cieux attendris dans les yeux ; Toujours la bonté des caresses sincères, En dépit de tout et quoi qu’il y parût, Toujours la pudeur des hontes nécessaires Dans l’argent brutal et les stupeurs du rut ; Toujours le pardon, toujours le sacrifice ! J’eus plus d’un des torts, mais j’avais tous les soins. Votre mère était tendrement ma complice, Qui voyait mes torts et mes soins, elle, au moins. Elle n’aimait pas que par vous je souffrisse. Elle est morte et j’ai prié sur son tombeau ; Mais je doute fort qu’elle approuve et bénisse La chose actuelle et trouve cela beau. Et j’ai peur aussi, nous en terre, de croire Que le pauvre enfant, votre fils et le mien, Ne vénérera pas trop votre mémoire, Ô vous sans égard pour le mien et le tien. Je n’étais pas fait pour dire de ces choses, Moi dont la parole exhalait autrefois Un épithalame en des apothéoses, Ce chant du matin où mentait votre voix. J’étais, je suis né pour plaire aux nobles âmes, Pour les consoler un peu d’un monde impur, Cimier d’or chanteur et tunique de flammes, Moi le Chevalier qui saigne sur azur, Moi qui dois mourir d’une mort douce et chaste Dont le cygne et l’aigle encor seront jaloux, Dans l’honneur vainqueur malgré ce vous néfaste, Dans la gloire aussi des Illustres Époux !
Paul Verlaine | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:22 | |
| A M. A. T.
Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir ! Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie. Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, Le seul guide en ce monde est la main d’une amie. Vous me laissez pourtant bien seul, moi qui m’ennuie. Mais qu’importe ? L’espoir de vous voir revenir Me donnera, malgré les dégoûts de la vie, Ce courage d’enfant qui consiste à vieillir. Quelquefois seulement, près de votre maîtresse, Souvenez-vous d’un coeur qui prouva sa noblesse Mieux que l’épervier d’or dont mon casque est armé ; Qui vous a tout de suite et librement aimé, Dans la force et la fleur de la belle jeunesse, Et qui dort maintenant à tout jamais fermé.
Alfred de Musset | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:23 | |
| A M. V. H.
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses. Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l’on goûte à demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, On s’approche, on sourit, la main touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.
Alfred de Musset | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:24 | |
| Amitié sous X
Pauvre enfant elle croyait l’amitié indissoluble unique primordiale dans l’esprit partagée dans la pensée La trahison l’attendait sur ce plan d’eau solitaire La barque partit sans elle Restèrent seul les vaguelettes du désespoir présentes à cet accouchement de vie
Sybille Rembard | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:25 | |
| Les braises du coeur
Quand on est dans le monde Prisonnier des jours qui se suivent, Quand on est pris dans cette guerre sans pitié, On ne pense jamais que l’Amour, le seul, existe. On ne prend pas le temps. Et puis, et puis… Un jour, on est couché dans un lit Auprès de la seule femme qu’on n’ait jamais aimée Et tout le reste a disparu, à jamais. Les jeux périlleux du monde se sont déroulés Dans une autre vie, ailleurs. On ne veut plus les connaître. On ne peut plus les revoir. Adieu mensonges vains, adieu semblants, adieux combats ! Ce seul lit est le désert et c’est l’oasis. C’est la mer des sables et l’océan des eaux. Et elle est plus belle, rafraichissante et douce Que les caravaniers ne l’avaient dit, Que ne l’espéraient les marins. Nous nous mettons à vivre A l’abri d’un monde ou nous mourions Inexorablement jour après jour, Ou, moi, du moins, je mourais ; Elle pose sa tête sur mon épaule Les lèvres posées sur mon cou Et caresse mes cheveux. Quarante- huit heures pour changer une vie Ce n’est pas long, c’est très court. Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ? Demande-t-elle … Un brasier dont la flamme naît D’aussi loin que la nôtre, Dans les sourdes braises du cœur, Ce brasier, sans fin ni cesse Au moindre souffle d’air se ranime. Puis nous nous endormons, la main dans la main Ce qui double la profondeur du repos Car les courants magnétiques D’elle et de soi, par les paumes des mains S’échangent et s’additionnent. Quand on dort ainsi, quand on dort enfin, Dans ce monde ou l’on n’avait jamais dormi Quand on peut enfin déposer les armes Et abandonner ses défenses, Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé, L’étrange est qu’on ne s’étonne pas. C’est naturel, c’est vrai, c’est simple, Alors que tout le reste était inextricable. C’est évident, alors que tout était complexe. Et l’on est à ce rendez-vous Et à cause de l’espoir trop grand on le rate Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps. La suite horizontale des jours Parait-il reprend alors son cours… Les jours viennent et s’en vont, Je demeure, a dit Guillaume. Ô temps, suspends ton vol Lui a répondu Alphonse. Et moi échoué comme un navire Sur une île maintenant déserte. Crois-tu qu’il y aura beaucoup de jours ? Demande-t-il ? Un brasier dont la flamme naît D’aussi loin que la nôtre, Dans les sourdes braises du cœur, Ce brasier sans fin ni cesse Au moindre souffle d’air se ranime. Il brulera jusqu’à la fin de nos jours. On se réveille alors la main dans la main Ce qui double l’intensité de la vie Dans un matin éclaboussé de délivrance Car les courants magnétiques S’échangent et s’additionnent. Quand on s’éveille ainsi, Quand on s’éveille enfin, Dans cette vie où l’on ne s’était jamais éveillé Quand on peut enfin laisser couler les larmes De la seule joie et abandonner son chagrin, Ce qu’on n’a jamais connu ni même imaginé, L’étrange est qu’on ne s’étonne pas. C’est naturel, c’est vrai, c’est simple, Alors que tout le reste était inextricable, C’est évident alors que tout était complexe Et l’on est au seul rendez-vous Même si on ne l’attendait plus, Car il n’est pas trop tard. La suite verticale des jours Reprend alors enfin son cours… Je pose ma tête sur son épaule Les lèvres posées contre son cou Et je caresse ses cheveux…
Jacques Viallebesset | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:27 | |
| Mon Ami
La lune s’enfuit dans la lutte, entre la nuit et l’aurore. L’argent de la toile d’araignée étincelle dans la brume.
La rosée dans la vallée, Les violettes sur la colline, Les ruisseaux coulent de la montagne, dans le matin de ma vie.
Les chevaux sont dans la prairie, mangeant de l’herbe douce. Les oiseaux chantent dans la fôret, Sauf le rossignol endormi.
Chloe Douglas | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:28 | |
| Rencontres
rituels embellissant notre vie bleue ardoise errance à travers la ville la foule nous berce le verbe nous allaite magie d’une histoire ordinaire un chapitre béni est gravé un musicien joue du piano le colombophile respecté écrit son roman de gestes simples l’ange éphémère annule l’hypocrisie de ses congénères son parchemin reflète son âme extraordinaire alchimie des mots, tu nous fais gagner la bataille à la croisée des différences
Sybille Rembard | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:29 | |
| Souvenir
J’espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu’une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m’enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l’antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d’oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m’attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un coeur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l’écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon coeur. Que celui-là se livre à des plaintes amères, Qui s’agenouille et prie au tombeau d’un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t’épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour : Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m’a fait vieux est bien loin maintenant ; Et rien qu’en regardant cette vallée amie Je redeviens enfant. O puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice ! Je n’aurais jamais cru que l’on pût tant souffrir D’une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n’ont point aimé ! Dante, pourquoi dis-tu qu’il n’est pire misère Qu’un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t’a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l’oublier du moment qu’il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l’as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m’éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l’infortuné qui trouve une étincelle Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis ; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu’il rêve en pleurant, Tu lui dis qu’il se trompe, et que sa faible joie N’est qu’un affreux tourment ! Et c’est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s’interrompt, pour conter son histoire, D’un éternel baiser ! Qu’est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine, Et qui pourra jamais aimer la vérité, S’il n’est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu’un n’ait douté ? Comment vivez-vous donc, étranges créatures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas ; Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures Ne vous dérangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène Vers quelque monument d’un amour oublié, Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine Qu’il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant, Et vous trouvez fâcheux qu’un si joyeux mensonge Ne dure qu’un instant. Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie A secoué les fers qu’elle traîne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière : C’est là qu’est le néant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, A chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n’avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l’enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d’eux, l’oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l’insecte sous leurs pieds, La source desséchée où vacillait l’image De leurs traits oubliés ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’argile, Etourdis des éclairs d’un instant de plaisir, Ils croyaient échapper à cet être immobile Qui regarde mourir ! Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur, Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète, Si le vent te fait peur? J’ai vu sous le soleil tomber bien d’autres choses Que les feuilles des bois et l’écume des eaux, Bien d’autres s’en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast à l’ange des ténèbres Porté par Roméo. J’ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi, Une tombe vivante où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos coeurs si doucement bercé ! C’était plus qu’une vie, hélas ! c’était un monde Qui s’était effacé ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l’ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lèvres s’entr’ouvraient, et c’était un sourire, Et c’était une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus ; Mon coeur, encor plein d’elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j’aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j’aurais pu crier : ” Qu’as-tu fait, infidèle, Qu’as-tu fait du passé? ” Mais non : il me semblait qu’une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux ; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère Que ce riant adieu d’un être inanimé. Eh bien ! qu’importe encore ? O nature! ô ma mère ! En ai-je moins aimé? La foudre maintenant peut tomber sur ma tête : Jamais ce souvenir ne peut m’être arraché ! Comme le matelot brisé par la tempête, Je m’y tiens attaché. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent; Ni ce qu’il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux éclaireront demain Ce qu’ils ensevelissent. Je me dis seulement : ” À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j’aimais, elle était belle. ” J’enfouis ce trésor dans mon âme immortelle, Et je l’emporte à Dieu !
Alfred de Musset | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:30 | |
| Toi
Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas.
Esther Granek | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:30 | |
| Une histoire
Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille. Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ? Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal… alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil.
Esther Granek | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:31 | |
| Mort !
Les Armes ont tu leurs ordres en attendant De vibrer à nouveau dans des mains admirables Ou scélérates, et, tristes, le bras pendant, Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables. Les Armes ont tu leurs ordres qu’on attendait Même chez les rêveurs mensongers que nous sommes, Honteux de notre bras qui pendait et tardait, Et nous allons, désappointés, parmi les hommes. Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les, Mains scélérates à défaut des admirables ! Prenez-les donc et faites signe aux En-allés Dans les fables plus incertaines que les sables. Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ? Nous mourons d’être ainsi languides, presque infâmes ! Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous La vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce Et l’ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds, Délicieuse et dont la victoire est l’annonce !
Paul Verlaine | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:32 | |
| Rêves
Je te vois t’accrochant aux rêves. Triste et dur sera ton réveil, car poursuivant de faux soleils, en eux se dessèchera ta sève. En toi tu sais vivre par coeur à force d’imagination. Tristes et dures seront les heures te ramenant à la raison. Tu vas, t’inventant des images, inversant les réalités. Triste et dur sera le voyage qui vient parfois te réveiller. Eh bien, qu’il me soit triste et dur! Encor j’en veux payer le prix, et que mes rêves ne soient finis! Par-delà mes réveils, qu’ils durent!
Esther Granek | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:33 | |
| Couleurs
Au-dessus de Paris la lune est violette. Elle devient jaune dans les villes mortes. Il y a une lune verte dans toutes les légendes. Lune de toile d’araignée et de verrière brisée, et par-dessus les déserts elle est profonde et sanglante. Mais la lune blanche, la seule vraie lune, brille sur les calmes cimetières de villages.
Federico Garcia Lorca | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:34 | |
| Cortège
Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air A la limite où notre sol brille déjà Baisse ta deuxième paupière la terre t’éblouit Quand tu lèves la tête Et moi aussi de près je suis sombre et terne Une brume qui vient d’obscurcir les lanternes Une main qui tout à coup se pose devant les yeux Une voûte entre vous et toutes les lumières Et je m’éloignerai m’illuminant au milieu d’ombres Et d’alignements d’yeux des astres bien-aimés Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air A la limite où brille déjà ma mémoire Baisse ta deuxième paupière Ni à cause du soleil ni à cause de la terre Mais pour ce feu oblong dont l’intensité ira s’augmentant Au point qu’il deviendra un jour l’unique lumière Un jour Un jour je m’attendais moi-même Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Pour que je sache enfin celui-là que je suis Moi qui connais les autres Je les connais par les cinq sens et quelques autres Il me suffit de voir leur pieds pour pouvoir refaire ces gens à milliers De voir leurs pieds paniques un seul de leurs cheveux De voir leur langue quand il me plaît de faire le médecin Ou leurs enfants quand il me plaît de faire le prophète Les vaisseaux des armateurs la plume de mes confrères La monnaie des aveugles les mains des muets Ou bien encore à cause du vocabulaire et non de l’écriture Une lettre écrite par ceux qui ont plus de vingt ans Il me suffit de sentir l’odeur de leurs églises L’odeur des fleuves dans leurs villes Le parfum des fleurs dans les jardins publics O Corneille Agrippa l’odeur d’un petit chien m’eût suffi Pour décrire exactement tes concitoyens de Cologne Leurs rois-mages et la ribambelle ursuline Qui t’inspirait l’erreur touchant toutes les femmes Il me suffit de goûter la saveur de laurier qu’on cultive pour que j’aime ou que je bafoue Et de toucher les vêtements Pour ne pas douter si l’on est frileux ou non O gens que je connais Il me suffit d’entendre le bruit de leurs pas Pour pouvoir indiquer à jamais la direction qu’ils ont prise Il me suffit de tous ceux-là pour me croire le droit De ressusciter les autres Un jour je m’attendais moi-même Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Et d’un lyrique pas s’avançaient ceux que j’aime Parmi lesquels je n’étais pas Les géants couverts d’algues passaient dans leurs villes Sous-marines où les tours seules étaient des îles Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs Coulait sang de mes veines et fait battre mon coeur Puis sur cette terre il venait mille peuplades blanches Dont chaque homme tenait une rose à la main Et le langage qu’ils inventaient en chemin Je l’appris de leur bouche et je le parle encore Le cortège passait et j’y cherchais mon corps Tous ceux qui survenaient et n’étaient pas moi-même Amenaient un à un les morceaux de moi-même On me bâtit peu à peu comme on élève une tour Les peuples s’entassaient et je parus moi-même Qu’ont formé tous les corps et les choses humaines Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtes Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes Et détournant mes yeux de ce vide avenir En moi-même je vois tout le passé grandir Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore Près du passé luisant demain est incolore Il est informe aussi près de ce qui parfait Présente tout ensemble et l’effort et l’effet
Guillaume Apollinaire | |
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Noélia
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:35 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:36 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:36 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:36 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:37 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:38 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:38 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:38 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:39 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:39 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:40 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:40 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:41 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:42 | |
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| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 13:43 | |
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Estelloue
Messages : 96 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 31 Localisation : Cormery
| Sujet: Re: poeme de nolwenn Jeu 23 Aoû - 20:59 | |
| tro drole nolwenn en fete si ta mi les image c ke tavé la flemme de les réécrire c sa ??? ^^ | |
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| poeme de nolwenn | |
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